J'ai trouvé quelque part que la "spirale", était une forme primordiale. On la retrouve dans toutes les civilisations de la préhistoire. On l'a retrouve aussi dans le nombre d'or. Elles sont souvent la forme des galaxies. Alors j'ai été la copier dans de nombreux livres et j'en ai fait une écriture. Il y avait des spirales carrées, des étirées... Avec ce travail j'ai travaillé comme un homme primitif, un sorcier, qui invoque les spirales par le dessins pour renaître moi et le monde,chaque jour, neufs.
Les spirales, ou, "A travers le nombril du monde",1989.
Feuilles d'or collées sur montage en bois marouflé de papier.
Marqueur doré, acrylique bleu
(+-) 1m x 2m
Ici, l'écriture qui s'est inscrite en colonnes sur le papier marouflé, finit par tomber dans un trou, que j'ai nommé le "nombril du monde" pour ressortir , réfléchie par le miroir d'or, le miroir d'Alice, dans un nouveau présent.
Les petites formes abstraites.
L'écriture comme un fil qui se disloque, se divise et se contracte en diverses petites formes.
Les spirales s'agglutinent,1989.
Huile sur toile.
60 X 40 cm
Au milieu des années 90,pour différentes raisons, j'abandonne ce travail.
Fin 2003, en me promenant, j'ai rencontré une aveugle.
Elle me fit baisser les yeux par terre, et la sur la pierre bleue de la bordure, j'ai trouvé cette spirale, signe pour moi, qui essayais de recommencer à faire des tableaux dans la continuité de ceux fait dans les années 1980 ....que les temps étaient arrivés.
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